vendredi 5 novembre 2010

Les enfants dont la mère reste à la maison ont de meilleurs résultats à l'école

Une métaétude réalisée par le Macalaster College au Minnesota et l'Université de Californie à partir de 69 enquêtes menées dans le monde entier depuis les années 1960 révèle que les enfants ont tendance à moins bien réussir à l'école si leur mère retourne au travail moins d'un an après leur naissance.

La recherche tendait à affirmer jusqu'ici que la garde non maternelle de l'enfant — quoiqu'ayant un impact négatif sur son bien-être émotionnel et pour son comportement — avait néanmoins des aspects positifs quant au développement cognitif.

La métaétude citée par le Daily Mail de Londres contredit cette affirmation et montre en même temps que les résultats varient selon la classe sociale et la structure familiale.

Ainsi, les enfants de classes moyenne et supérieure qui vivent avec leurs deux parents ont même, en moyenne, de moins bons résultats scolaires que leurs congénères de même classe sociale si leur mère retourne au travail dans les trois ans après leur naissance.

Explication des chercheurs : « C'est parce qu'au sein des familles les plus fortunées, les avantages économiques d'une mère qui travaille ne compense pas les effets négatifs d'une moindre attention et d'une moindre surveillance maternelles, et le risque associé à des garderies de piètre qualité. »

L'étude assure à l'inverse que le retour au travail des femmes au sein de ménages pauvres ou mères célibataires après un an tend à aider leurs enfants grâce aux revenus supplémentaires apportés et un moindre stress, mais qu'idéalement il faudrait que le retour au travail n'intervienne pas avant un an après la naissance…

On apprend aussi que plus la durée de travail est importante, plus les résultats des enfants seront affectés.

Il faut noter que cette étude a été commandée par une association de bienfaisance dont l'objectif est de faciliter l'accès à de bons services de garde après une année pleine de congé rémunéré pour la mère après une naissance.

Aussi la conclusion de l'étude, malgré les faits qui précèdent, est que le travail des mères pendant les jeunes années de leur enfant « n'est pas habituellement associé avec de moins bons résultats ultérieurs ou des problèmes de comportement », ce qui paraît pour le moins contradictoire…

Militer pour la garde des enfants par leur propre mère n'est pas politiquement correct, certes, et l'association Daycare Trust ayant pour but justement de faciliter le retour de mères au travail, fût-ce au bout d'une période plus longue, ne semble donc pas vouloir aller dans cette direction.

L'industrie de la garde d'enfants et ceux qui veulent réduire au minimum l'absence de la mère du bureau qui la libèrerait diront que cette étude prouve que des services de garde de bonne qualité et un an de congé parental rémunéré suffisent à assurer que les enfants ne souffrent pas d'effets pervers si leurs mères retournent au travail au cours des trois premières années.

Mais ce que cette métaétude semble démontrer en réalité, c'est que le nombre élevé de mères célibataires et le stress qui l'accompagne tendent à faire tellement baisser le niveau général de la garde des enfants que même les garderies parviennent à compenser chez ces enfants l'absence de leur mère monoparentale tout au long de de la journée.

Cette étude n'indique en rien que les « enfants vont bien » dans notre société qui dévalue la maternité, elle confirme plutôt l'effet négatif des familles monoparentales sur la scolarité des enfants qui en font partie.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

1 commentaire:

Sébas a dit…

Merci pour ce texte!


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Musique de circonstance:
http://www.youtube.com/watch?v=DbsH6UHTdI0

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Tout est fait pour décourager la famille/les enfants et le mariage au Québec (et en Occident):

L'état a dévalorisé le mariage et nos relations par des lois/jugements/jurisprudences débiles.


Dans "l'temps" (années 70-80 et avant), un homme pouvait -par exemple- quitter sa femme et leurs enfants, sans compensation pour elle et eux. Mais jamais l'état récompensait ou punissait cet acte. 0$ pour lui. 0$ pour elle/eux. Et si une femme quittait sa famille, elle n'avait pas la garde, ni $$$.

Aujourd'hui, nous sommes(surtout au Québec, mais ailleurs en Occident, c'est plus ou moins semblable), allés beaucoup trop loin dans les interventions étatiques et tout ça au nom de "l'égalité"(sic):

Les lois et les jugements récompensent la femme qui va briser un contrat (i.e. le mariage), ou séparer une famille, avec;

-La garde unique des enfants (très souvent, même si la mère est loin d'être parfaite ou le père, plus apte);

-Une large, très large part du patrimoine familial (si mariée);

-Une pension alimentaire pour elle (si mariée);

-Une pension pour les enfants (mariée ou pas, même si elle empêche le père de jouer son rôle de père);

-Etc.

Et rajoutez à ça le "divorce no-fault" de 1968, (qui est une vraie plaie et un encouragement au bris de contrat -sans égard à la faute), et vous avez la situation actuelle:

Presque tous les Québécois ne veulent plus se marier. Presque tout le monde connait -au moins- un homme/père qui "s'est fait laver". Notre système est loin d'être juste, équitable, égalitaire, etc, et il encourage l'irresponsabilité et les exagérations.

Selon moi, ce n'est donc pas uniquement ou surtout un rejet des valeurs religieuses et/ou traditionnelles qui sont responsables du rejet du mariage...

Petite constatation:
Presque aucun "conservateur" discute de tout ça...

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De nos jours, dans 80% des cas, ce sont les femmes qui demandent le divorce ou qui initient la séparation...

Et selon les enquêtes: c'est "parce qu'il n'y avait plus d'amour"... dans la très grand majorité des cas.

Si les hommes ne quittent plus leurs familles comme avant, c'est peut-être;

- Parce qu'ils ont tout à perdre et rien à gagner et ce, contrairement aux femmes ? Un homme dans un mariage malheureux ou dans une relation malheureuse -surtout AVEC enfant-, va y penser 2 fois...

- Aussi parce que le divorce no-fault permet de briser un contrat, sans en payer les conséquences? Ce qui n'est pas le cas pour les hommes?


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Plus l'état "subventionne" quelque chose (un comportement dans ce cas-ci), plus cette "chose" augmente...

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C'est l'état -socioconstructiviste- qui met son "gros nez sale" dans nos relations/nos contrats et qui dévalorise la famille. Et l'état a depuis -trop longtemps- un rôle à jouer dans nos contrats. Mais ça n'a pas toujours été comme ça, par contre. (par exemple et pendant des siècles, les 'premiers' chrétiens se mariaient SANS 'état').

Il faut vraiment réaliser que l'état de type - "brave new world" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes) - doit sortir de nos chambres à coucher et de nos vies intimes.

Il faut vraiment que les hommes et les femmes (qui s'aiment), réalisent que l'état -moderne et 'socioconstructiviste'- n'est PAS 'l'ami' de la famille, des couples, de "l'Amour", des enfants, de la responsabilité, et ce, malgré les "beaux" discours séducteurs et les "beaux programme$"...

p.s.

A CONSULTER:

"The Most Dangerous Branch:

How the Supreme Court of Canada Has Undermined Our Law and Our Democracy"


http://mqup.mcgill.ca/book.php?bookid=1643